© Fier en regardant cette photo

 

Je suis fier en regardant cette photo. Elle capture quelque chose de puissant sur la jeunesse d'aujourd'hui.

Cette image montre une génération qui refuse le silence face à l'injustice. Ces jeunes sont là, debout ensemble, portant des pancartes en français qui dénoncent ce qu'ils appellent génocide - une mobilisation qui demande du courage, surtout pour des causes qui peuvent sembler lointaines mais qui touchent leur conscience humaine.

Ce qui frappe, c'est la diversité visible dans cette foule - différentes origines, différents visages, tous unis dans un même élan. Ils portent des keffiehs, symbole de solidarité, et leurs expressions montrent une détermination sincère. Ce ne sont pas des spectateurs passifs de l'histoire; ils cherchent activement à peser sur elle.

Cette jeunesse refuse l'indifférence. Elle se déplace, manifeste, élève sa voix collective. Dans un monde où il serait plus facile de rester chez soi, ils choisissent la rue, l'engagement physique, la présence.

Cette image témoigne d'une génération qui croit encore que la mobilisation collective peut faire la différence, qui n'a pas perdu sa capacité d'indignation face à la souffrance humaine, où qu'elle se produise.

Traiter ces jeunes de "sales gauchistes" est une façon d'éviter de répondre à leur message. C'est plus facile d'attaquer l'étiquette politique que d'affronter les questions morales qu'ils soulèvent.

"Ce qui compte pour moi, c'est que ces jeunes s'engagent, quelle que soit leur couleur politique. Chapeau !"

A. Romano