© Un regard depuis la basilique de Genève

 

Du haut du mur, une main soulève un drapeau,
couleur de terre et de sang.
Un visage marqué par le temps
s’éclaire d’un sourire discret,
graine d’espérance qui ne s’éteint pas.

En bas, la multitude respire à l’unisson,
vagues de voix et de pas entremêlés,
une mer qui réclame justice.

Fragile et immense,
l’instant appartient à tous :
à la solitude d’un visage souriant,
à la force d’un peuple en marche.

A. Romano 

Commentaires