@ Moi, j'appelle ça un massacre.

On appelle cela un droit à la défense.

Moi, j'appelle ça un massacre.

J'entends répéter dans les médias — trop souvent alignés et silencieux — qu'Israël a « le droit de se défendre ». Mais contre qui ? Contre des enfants, des femmes, des personnes âgées, des civils sans issue, bombardés dans leurs maisons, dans les hôpitaux, dans les refuges ? Combien de morts faudra-t-il encore pour appeler les choses par leur nom ?

Un massacre est en cours à Gaza. Toute une population est assiégée, privée d'eau, de nourriture, de soins. Des familles entières sont anéanties. Des milliers d'enfants ont été tués. Ce n’est pas de la défense : c’est une punition collective. C’est un crime.

Et comme si cela ne suffisait pas, certains pays envisagent d’imposer des lois pour faire taire ceux qui critiquent le gouvernement israélien. Mais je refuse cela. Voir, parler, dénoncer : c’est cela, la liberté d’expression. C’est cela, la conscience citoyenne.

J’ai honte pour ceux qui ferment encore les yeux. Pour ceux qui justifient l’injustifiable. Pour ceux qui se réfugient derrière des phrases creuses pendant que le sang innocent continue de couler.

A. Romano

 

 

Lo chiamano diritto di difesa.

Io lo chiamo massacro.

Sento ripetere nei media — troppo spesso allineati e silenziosi — che Israele ha “il diritto di difendersi”. Ma da chi? Da bambini, donne, anziani, civili senza scampo, bombardati nelle loro case, negli ospedali, nei rifugi? Quanti morti serviranno ancora per chiamare le cose col loro nome?

A Gaza è in corso un massacro. Un’intera popolazione è sotto assedio, priva di acqua, cibo, cure. Intere famiglie cancellate. Migliaia di bambini uccisi. Questa non è difesa: è una punizione collettiva. È un crimine.

E come se non bastasse, in alcuni Paesi si pensa di introdurre leggi per zittire chi critica il governo israeliano. Ma io non ci sto. Vedere, parlare, denunciare: questa è libertà di espressione. Questa è coscienza civile.

Mi vergogno per chi ancora chiude gli occhi. Per chi giustifica l’ingiustificabile. Per chi si rifugia dietro frasi vuote mentre il sangue innocente scorre.

A. Romano

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